Angélique vivait dans une petite cité à l'écart de Compiègne. Ce dimanche 14 octobre 1996, le quartier est sous le choc. La jeune fille n'est pas rentrée. La veille, elle est allée danser dans une discothèque du centre ville avec une bande de copains. Un cycliste a retrouvé son corps en forêt de Compiègne. Elle a été violée et tuée à coups de couteau.

Depuis cinq ans, la police accumule les fausses pistes. Pourtant, elle dispose de l'empreinte génétique de l'assassin qu'elle a comparée avec celle des tueurs en série démasqués par la justice, dont Sid Ahmed Rezala, le tueur des trains. En vain. Pour les membres de l'association "Angélique, un ange est passé", seule la mise en place d'un fichier génétique élargi à tous les délinquants pourrait permettre de retrouver l'assassin.