Prélèvements ADN sous haute surveillance

En 2002, la justice disposera d'un centre de stockage pour toutes les pièces à conviction contenant du matériel biologique. Au fort de Rosny-sous-Bois, zone de sécurité numéro un de la gendarmerie nationale.

Sur les hauteurs de Rosny-sous-Bois (Seine-St-Denis), le fort, aujourd'hui investi par les gendarmes. Il faut passer trois zones de contrôle et croiser un certain nombre de maîtres-chiens avant d'arriver au siège SCPPB (service central de préservation des prélèvements biologiques).

Le bâtiment provisoire sera investi en 2002. J.D

En guise de bureaux, une poignée de salles en pré-fabriqué, au-dessus d'un hangar désaffecté : le SCPPB s'est installé dans l'ancienne imprimerie de la gendarmerie nationale.

C'est ici que devraient parvenir tous les prélèvements biologiques du Fnaeg, effectués dans le cadre d'affaires criminelles. Le projet d'aménagement des locaux est encore à l'étude chez un architecte. D'ici 2002, le SCPPB s'installera dans un bâtiment provisoire avant d'investir les 1000 m2 laissés libres par l'imprimerie. Visite guidée.


Stockage sous contrôle

Frédéric Brard, lieutenant biologiste - J.D

Bientôt, tous les experts scientifiques enverront à Rosny des prélèvements normalisés.


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Pierre Tabel, chef du SCPPB - J.D

L'activité du SCPPB est parfaitement contrôlée : la CNIL, la commission d'éthique, le comité de contrôle veillent à ce que les prélèvements stockés ici ne concernent que des affaires de justice.

Julie Destouches et Juliette Serfati