Guy Georges, le tueur de l'Est parisien L'affaire Guy Georges, faite d'erreurs et de malchances, a traîné en longueur. Le temps pour le "tueur de l'Est parisien" de faire sept victimes, au moins. Une affaire ponctuée de ratages Fausses pistes En novembre 1994, les policiers découvrent une goutte de sang sur un tract près du corps dElsa Bénady. Le sang nappartient pas à la victime. On ne saura jamais à qui il appartient, la police scientifique nétant pas aussi performante quaujourdhui. Erreurs
Aucun lien évident n'est établi entre les meurtres dans les parkings, celui dElsa Bénady et ceux du tueur de lEst parisien. Ces affaires sont traitées par des équipes différentes. Pendant que le groupe Sanderson de la brigade criminelle et le juge Thiel soccupe de laffaire Hélène Frinking, léquipe du commandant Pellegrin de la brigade criminelle enquête sur deux meurtres dans les parkings. Pellegrin fait comparer lADN de Guy Georges emprisonné alors pour " vol " avec celui retrouvé sur un prospectus de théâtre : ce nest pas le sien. Libéré en 1997, Guy Georges tuera deux autres femmes. Témoignages imprécis La déposition dÉlisabeth O., la rescapée du tueur, sert de base à un portait-robot diffusé un peu partout. Les policiers vont alors passer un temps fou à éplucher plus de 1800 témoignages. Tous recherchent un individu de type maghrébin d'1,90m. Le tueur, en fait, mesure vingt centimètres de moins et il est d'origine afro-américaine. Malchances Après son identification, Guy Georges se présente un jour à une adresse surveillée pour y percevoir une allocation, mais le guichetier, qui a été informé, alerte tardivement la police... après avoir prévenu le suspect qu'il était recherché. Polémique sur le fichier génétique
Lempreinte génétique de Guy Georges a été retrouvée chez Elisabeth Ortega, Hélène Frinking, Magali Sirotti et Estelle Magd. La marge derreur est de 1 sur 700 000 milliards. Anne Guion
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